Hommage à notre collègue et amie Anne Bertrand
Anne BERTRAND nous a quittés, emportée par une avalanche dans les Alpes, Vendredi 2 mars 2018.
Anne BERTRAND nous a quittés, emportée par une avalanche dans les Alpes, Vendredi 2 mars 2018.
Notre tristesse est immense.
Tous ses nombreux amis, ses collègues, les membres de la SFNR, de la SFR, du CERF nous témoignent leur effroi et leur peine.
Nous transmettons à sa famille et ses proches notre amour pour Anne et sa mémoire, avec nos plus sincères condoléances.
Passionnée de neuroradiologie depuis ses études médicales, j'avais eu la chance de la connaitre lorsqu'elle était externe à Beaujon aux côtés de Jean-Michel Colombani et de Mathieu Rodallec dans le service d'Yves Menu. Anne a poursuivi son chemin à New York, à la Pitié-Salpêtrière chez Didier Dormont puis à Saint-Antoine à nouveau chez Yves Menu.
Anne était une fidèle de la SFNR à qui elle offrait ses connaissances, son originalité, sa sympathie, sa passion.
Voici quelques photos lors d'un CLUTAV à Grenoble en 2012, d'un atelier diagnostique à Aix les Bains en 2015, du départ à la retraite de Jean Michel Colombani en janvier dernier à Paris pour qui elle avait prononcé un magnifique poème.
Anne était brillante, lumineuse, rêveuse, créative.
Anne était une femme rare.
Anne avait 39 ans.
Alexandre Krainik pour Didier Dormont, Réné Anxionnat, François Cotton, le bureau de la SFNR.







Les yeux et le cœur grands ouverts, Anne BERTRAND avait une perspicacité et une générosité inouïes.
Mais, c'est génial ! disait-elle en partageant son émerveillement.
C'est ainsi, qu'il y a près de 20 ans, Jean Michel COLOMBANI et moi avons vu une jeune externe de l'Hôpital Beaujon dans le service de radiologie d'Yves MENU. Anne venait chercher ces grandes pochettes kraft pleines d'images.
Les yeux et le cœur grands ouverts, Anne voulait voir, comprendre, expliquer.
Mais c'est génial ! nous lançait-elle convaincue.
Sa curiosité, son enthousiasme, sa fraîcheur nous a tous interpelés. Quelles que soient les circonstances, nous souvenons tous de notre première rencontre avec Anne. Anne était différente. Son regard et sa voix embrassaient le monde avec générosité. C'était une humaniste.
Les yeux et le cœur grands ouverts, Anne voulait connaitre, partager, donner.
Mais c'est génial ! s'exclamait-elle optimiste et gourmande.
La neuroradiologie, l'hôpital, la recherche, l'enseignement. Anne vivait son métier avec passion. Sa curiosité était insatiable, sa détermination solide, nourries par tant d'échanges. C'est à croire que les ateliers diagnostiques de la SFNR lancés il y a une douzaine d'années par Didier DORMONT étaient faits pour Anne.
Les yeux et le cœur grands ouverts, Anne brillait, tout simplement.
Mais c'est génial ! souriait-elle, entourée de ses admirateurs fidèles.
Un soir d'hiver après un CLUTAV à sa mesure, Anne n'avait pas hésité à venir à la maison jouer de la musique avec les enfants. Le piano, l'accordéon, le violon, le ukulele, la danse étaient aussi sa vie.
Les yeux et le cœur grands ouverts, Anne montrait, encourageait, entrainait.
Mais c'est génial ! soufflait-elle en rêvant.
Et vint cette dernière soirée il y a quelques semaines pour fêter le départ à la retraite de Jean-Michel COLOMBANI. Nous avons diné ensemble côte à côte.
Les yeux et le cœur grands ouverts, Anne a parlé de montagne, je lui ai parlé de Paris
Mais c'est génial ! m'a-t-elle confié, avide des moments à venir.
Alors Anne, émue, s'est levée et a prononcé un magnifique poème en acrostiche pour Jean-Michel. Un instant unique que seule Anne savait offrir.
Aujourd'hui malgré le silence et la nuit, Anne restera dans nos mémoires les yeux et le cœur si grands ouverts.
Anne était géniale !
Alexandre Krainik
Chers Collègues, chers Amis,
C'est avec la plus vive émotion que je viens vers vous, pour partager ces quelques mots d'amitié et de tendresse pour celle qui fut une consœur brillante, une universitaire promise au plus bel avenir, une amie très chère.
Une femme géniale.
Chers Collègues, chers Amis,
Amis, oui, surtout amis.
Car une fois que l’on a osé franchir le frontispice des Salons de l'Aveyron, du Novotel Tour Effel pour les plus jeunes, c’est en ami que l’on y revient. Ce sont des amis que l’on y retrouve, année après année. Une deuxième famille. Entre des séances scientifiques de haut vol, des expériences collectives inédites - comment oublier l’immersion en 3D de Françoise ! - et l’accueil toujours bienveillant des plus jeunes, il y a le temps des discussions, des échanges, de la soirée de gala. Des dernières nouvelles de l’un, de l’autre, du service, de l’autre service. Des idées qui circulent et qui déboucheront, souvent, sur un beau projet, des collaborations. Et puis, dans ces amis, il y avait Anne.
Anne était d'une intelligence rare, au service d'un esprit généreux et curieux. Son arrivée dans le Service de Neuroradiologie de Didier Dormont à la Salpêtrière fut pour moi un éblouissement et une profonde amitié a vite liée les deux jeunes cheffes de clinique que nous étions. Mais comment en aurait-il été autrement avec Anne ? Anne à la personnalité riche, où la surprise était à chaque détour, et chaque moment partagé l'occasion de la découverte d'un talent jusqu'alors insoupçonné.
Anne et son enthousiasme permanent, avec cette voix qui n’appartenait qu’à elle, son petit sourire.
Anne, toujours partante. « Anne, es-tu d’accord pour parler aux JFR ? A la SFNR ? Au ClutAV ? Aux ateliers de neuroradiologie diagnostique ? Au DIU ? En Israël ? »
Toujours d’accord, toujours brillante.
Anne, curieuse du monde, de Washington à New York et puis Paris, cette ville qui te correspondait tant.
Le Paris universitaire, scientifique, médical bien sûr, où tu étais chez toi, reconnue, appréciée, où tu déployais tes ailes sous l’œil bienveillant de tes Maîtres.
Mais aussi le Paris cosmopolite, les lieux improbables où tu nous emmenais, lieux bouillonnants de couleurs, de lumières et bien sûr de musique, où tu étais tout autant chez toi.
Comment tu arrivais à vivre autant de vies en même temps, et chacune d’elle à fond, reste pour moi un mystère.
Brillante neuroradiologue, bien sûr.
Brillante chercheuse, également.
Brillante pédagogue, tout autant.
Comment ne pas être admirative devant l'implication et le talent d’Anne dans chacune des trois missions de sa fonction : médecin à la pointe de la connaissance dans l'imagerie du système nerveux central en général, et du neurodégénératif en particulier où elle faisait déjà figure de référence nationale; enseignante dévouée faisant l'unanimité et enfin chercheuse passionnée et passionnante, porteuse de projets, promise au plus bel avenir, devant prochainement soutenir son Habilitation à Diriger les Recherches et naturellement devenir Professeure. Tu devais être de celles et de ceux qui façonneront la neuroradiologie de demain.
Mais aussi
Brillante musicienne, que ce soit au piano, à l’accordéon, au ukélélé, tout, encore une fois, t’intéressait, sans aucune hiérarchie. De toute façon, le concept de snobisme t’était inconnu.
Danseuse infatigable, tu as marqué les esprits avec ce rock endiablé à Tours, mais tu aimais aussi le tango, le swing et puis le Lindy Hop – qui à la SFNR connaissait le Lindy Hop avant qu’Anne ne nous en parle ?
Autant scientifique qu’artiste, ton poème en acrostiche du 11 janvier pour le départ à la retraite de Jean Michel Colombani fut une des dernières créations que tu nous as offertes.
Photographie, Cinéma, expo, ta curiosité était décidément insatiable.
La fragilité de notre existence, bien loin de rendre nos vies dérisoires, leur donne tout leur prix. Certains arriveront au bout de leur parcours au terme d'une longue vie, ayant pu connaître la consécration de leur travail et la réalisation de toutes leurs entreprises; d'autres, comme Anne sont partis plus tôt, trop tôt. Mais à celles et ceux qui auront fait de chaque jour et de chaque heure, le moment de la rencontre avec l'autre et le creuset des plus belles réalisations, à Anne, à elles et eux, nous pourront dire que le manque que nous ressentons, qui est au-delà de la tristesse et des mots; ce manque est le reflet de l'importance qu'ils auront eu dans nos cœurs, dans nos esprits et dans nos vies.
Adieu Anne
Dans cette famille qui est la nôtre, qui est la tienne, tu auras toujours ta place.
Merci Anne, pour tout.
Adieu ma belle.
Pr. Claire Boutet
Commentaires
Chère Anne,
j'ai passé un an magnifique à Paris, tant sur le plan professionnel que personnel. Pendant cette année j'ai eu la chance de te connaître Anne, ta gentillesse, ta disponibilité, ta profonde connaissance et passion pour la neuroradiologie, ton côté musical avec le ukulele, et notre verre de bière à l'Age d'Or que on n'a pas eu le temps de partager. Je garderai toujours dans mon coeur et dans mon esprit le souvenir de ta personnalité discrète et gentille, tu vas beaucoup nous manquer.
Humour, joie communicative, passion du piano, etc. Autant de souvenirs bien gravés pour nombreux de ses camarades des collège et lycée Chaptal. A titre plus personnel, une émulation mutuelle et bienveillante en classe pendant plusieurs années, sur les versions et thèmes en latin, en mathématiques ; des discussions riches et sans fin en dehors. Enfin, nos rencontres inopinées dans la quartier des Batignolles ou dans Paris au fil des ans, et le plaisir de se remémorer ces moments et suivre nos parcours de vie... Tu ne seras jamais oubliée. Repose en paix.
Chers parents de Anne, chers sœurs et grand-père
Anne était une femme qui serrait fort la main et regardait droit dans les yeux. Ce premier contact avec elle dévoila ce qu’elle était : droite, directe mais délicate, sans replis, loyale. Bien élevée.
Sure dans ses pensées et ses raisonnements, mais toujours ouverte à une autre vision, à l’écoute d’une nouvelle idée, même d'un reproche.
Humble pour admettre une modification, enthousiaste aux nouvelles propositions.
Prudente, à l’écoute, discrète mais toujours présente et prête à avancer au premier rang à la moindre demande d’aide. Je savais que je pouvais compter sur elle . Un « oui » de Anne, était oui.
Soucieuse de ses intimités, elle avait perdu toute pudeur pour sortir n’importe sur les photos de son neveu (!) en attendant ses premiers pas… Rigolo.
Elle surprenait par ses originalités, elle était une femme spéciale, différente. Si ce n'était pas le rock, c’était le swing. Si ce n'était pas le piano, c'était le ukulele. Débutante en espagnol, elle aurait pu commencer avec n’importe quelle langue en voie d’extinction.
Elle ne donnait pas de surprises avec son humeur : toujours égale, toujours souriante, toujours paisible…. Joyeuse dans son sérieux. Optimiste. C’était une rêveuse sans solution. Naïve en quelque sorte.
Je ne peux pas laisser de côté mon admiration pour Anne comme neuroradiologue. Enseignante tenace, elle aidait toujours sur un diagnostic douteux et elle était ouverte à une autre idée que la sienne. Soucieuse de l’apprentissage des internes, elle faisait des cours inoubliables, aux staffs, à la SFNR, aux Ateliers, aux JFR, partout…. Elle les faisait avec la vraie volonté de transmettre ses connaissances. Elle voulait vraiment que les autres apprennent... Je n’avais pas connu une générosité pareille. Elle offrait ses powerpoint à droite et à gauche comme si de rien n’était…
Elle ne frimait jamais avec ses connaissances, ses reconnaissances ni son intelligence.
Elle était capable de sortir le meilleur de chacun pour le mettre en valeur, d’une façon si élégamment subtile qu’elle rendait important et admirable tout le monde, surtout à ceux qui étaient plus faibles…..
Sa gentillesse était inouïe.
Sa bonté était profonde et vraie. Comme elle.
Anne a été un des cadeaux inoubliables de la vie.
Je vous félicite pour cette fille, sœur et petite-fille si profondément gentille et bienveillante. Je vous accompagne de tout mon cœur avec respect et affection dans ces moments de vide si tristes.
Alicia de Villanueva Iribas
Anne,
Mes premières pensées vont à votre famille et à vos proches.
J'ai eu la chance de vous connaître à travers nos échanges téléphoniques et par mail, lors de vos demandes de mise en disponibilité de vos fonctions hospitalières, pour vous permettre de réaliser vos travaux de recherche pour votre master 2 et les débuts de votre thèse de sciences. Je garde de vous le souvenir d'une jeune fille toujours cordiale, agréable et d'un dynamisme communicatif. Je garde un souvenir merveilleux de vous. Vous allez nous manquer. Allez en paix.
Chère Anne,
C’est lors des ateliers de NR à la Baule, que je t’ai rencontrée la première fois et tu m’as tout de suite impressionnée par la pertinence et la justesse de tes réflexions et puis tu es devenu une fidèle de ces réunions annuelles, où tu n’as eu de cesse de nous faire progresser dans une ambiance amicale, je me souviendrai longtemps de ton cours à Tours sur la pathologie emboligène : ce fut un plaisir de t’écouter !
Chère Anne, tu vas nous manquer.
Toutes mes sincères pensées vont à ta famille et à tes proches.
Anne,
Comme tous tes amis, je suis depuis samedi dans un état de sidération,
Tu nous a quittés, il va falloir se faire une raison.
En attendant il faut rendre hommage à la belle personne que tu étais.
Nous nous sommes rencontrées en 2004, co-internes à Bichat, en osteo-articulaire.
Notre chef s'échinait, avant les infiltrations, à nous expliquer l'orientation des trous sacrés, ce fut laborieux, le pauvre.
Avec la fantaisie et la détermination qui te caractérisent tant, tu nous avais convaincus d'organiser un spectacle chanté en guise de pot de départ, diaporama PowerPoint et chorale synchronisée.
La tâche était ardue, à part toi, aucun d'entre nous ne savait chanter. Le résultat fut inégal mais très drôle : chorale surréaliste, charriant gentiment et en canon les membres de l'équipe. Contre toute attente nous avions rencontré un franc succès.
Tu partageais tout.
A New-York, tu ne nous avais pas seulement prêté ton appartement mais aussi ta bande d'amis "clés en main".
Une équipe de jeunes chercheurs du monde entier avec qui nous avions passé un week end mémorable
Tu étais brillante.
Tu m'avais particulièrement impressionnée lors de la soutenance de ta thèse de science en 2013.
La rigueur de ton travail, la qualité de ta présentation et ton aisance pour répondre en anglais aux questions d'un jury non complaisant, avaient suscité l'admiration de l'assistance.
Tu ne faisais rien en dilettante, dans chacune de tes nombreuses activités, parfois folkloriques, tu t'impliquais à fond.
Accordéon, ukulélé, lindy hop, tango, vélo, tu traversais l'Europe pour le stage de danse qui valait le coup.
Tu en attendais autant de nous alors parfois tu étais déçue. Comme quand je t'ai parlé de mon désir d'apprendre l'harmonica. Je ne savais pas encore sortir une seule note et tu avais déjà déniché les partitions que nous allions jouer ensemble parce que ukulélé - harmonica ça marche bien.
Anne, tu étais une amie fidèle et singulière , douce et dingue,
C'est une immense perte pour la science et surtout pour nos existences,
Ta famille comptait beaucoup et je pense fort à eux.
Je ne t'oublierai pas.
Je t'embrasse là où tu es.
Céline
Chère Anne
Nous nous étions rencontrés au cours des ateliers de neuroradiologie et j’ai tout de suite était très touché par tes qualités humaines, ta simplicité, ta gentillesse, ton attention à l’autre et ta bienveillance. Impressionné également par tes remarquables présentations toujours très didactiques, ton incroyable disponibilité et ta grande modestie, sans oublier tes talents de danseuse.
Tu vas beaucoup me manquer. Repose en paix.
Anne...
Tu as pris ton poste de chef lorsque je suis venue faire un inter-CHU à la pitié. Tu m’as impressionnée par ce mélange de compétence, sympathie, rigueur, originalité. Tu ne rentrais dans aucune case, et tu étais géniale pour cela. Une vraie générosité dans l’enseignement et une pureté dans l’interet que tu avais pour notre spécialité rarement rencontrée, et toujours avec le sourire !
Tu vas me manquer.
Toutes mes pensées à ton cercle.
Chère Anne,
Tu fais partie des personnes qui ont marqué mon année de FFI à Paris. Tu étais le meilleur exemple pour moi, je t'ai suivie de Saint Vincent de Paul à La Pitié, puis dans le choix de la neuroradiologie... J'étais en admiration devant toutes tes qualités et celles qui m'ont particulièrement marquées sont ton originalité, ta curiosité, ton ouverture aux autres. Tu demandais toujours de mes nouvelles après mon retour en Tunisie, lors de nos rencontres aux JFR et dernièrement aux ateliers de la SFNR. En septembre dernier, je te félicitais pour ta nomination à Saint Antoine et je te proposais de venir à Tunis pour faire profiter nos jeunes de tes superbes enseignements...
Je ne t'oublierai pas.
Mon amie Sonia se joint à moi pour présenter nos condoléances attristées à tes parents, tes soeurs, tes amis et tes collègues
Cyrine et Sonia
Tunis, Tunisie
Anne… si droite, curieuse de tout, attentive à l'autre…
Comment trouver les bons mots pour te décrire, et pour te remercier de tout ce que tu nous as donné.
Ta finesse et rigueur intellectuelle,
Ton tact, ton écoute, donnant et valorisant chacun,
Ton humour et cette curiosité insatiable qui te faisait t’émerveiller (-et nous émerveillait aussi…)
D'interne à chef de clinique sur la Pitié et même ensuite plus à distance, j'ai eu la chance de pouvoir croiser ton chemin.
Et parler de médecine, au décours de dossiers cliniques, de réflexion sur des idées de recherche (-et tu avais pris le temps de m’écouter et de me conseiller…), de cours pour lesquels je t’avais sollicitée... Tu étais toujours présente, avec une disponibilité souriante, et d’une aide précieuse.
Mais aussi, et tout simplement, partager nos passions respectives (-parfois à 4 heures du matin en prenant le temps de nous poser ensemble lors des gardes de neuro/neuroradiologie..).
J’y avais découvert tes nombreuses activités musicales (dont l'accordéon !), de danse (avec des stages de lindy qui te faisaient parfois bouger hors de France…)
Quel bonheur d''échanger ainsi, avec toi et de te découvrir encore d’autres richesses et d’autres facettes de ce que tu étais…
Merci à toi de tous ces moments partagés. Merci d’avoir pu croiser ta route.
Je ne t’oublierai pas. Nous ne t’oublierons pas.
Et je pense tout particulièrement à tes proches dans ces moments si difficiles. Toutes mes pensées vont vers eux.
Chère Anne,
Nous nous sommes rencontrées il y a quelques années aux Ateliers de Neuroradiologie, à La Baule, grâce à Béatrice et Elisabeth. D'emblée, j'ai été très impressionnée par ton intelligence, l'étendue de tes connaissances et ta manière si limpide de les transmettre. Si limpide et si humble, parce que tu étais vraiment une "grande dame".
D'année en année, aux ateliers suivants et aux congrès de la SFNR, j'ai continué à profiter pleinement de tes enseignements et de tes pertinentes remarques utiles au quotidien. Tu illuminais ces sympathiques réunions de ton savoir mais surtout de ton beau sourire que je garderai en mémoire, de ton enthousiasme et de ta joie communicative. Toujours bienveillante et chaleureuse, tu t'intéressais à chacun. J'ai eu la chance de te rencontrer Anne et je t'en remercie. Tu resteras un exemple et sera toujours avec nous.
Je pense fortement à tes amis et à tes collègues, et en particulier à l'équipe de la Pitié-Salpetriere, avec qui tu as tant partagé, et à ta nouvelle équipe de Saint-Antoine, dont tu m'as parlé si fièrement à Tours en Septembre dernier.
J'ai surtout une grande pensée émue pour tes parents, tes sœurs et tous les tiens, à qui j'adresse mes très sincères condoléances et tous mes encouragements dans ces moments si difficiles.
Je suis sûre que la où tu es, tu veilles sur eux.
Repose en paix Anne.
Chère Anne
Tu fais partie (je n'arrive pas à parler de toi à l’imparfait) des rencontres qui ont compté.
Je t'ai connue interne à St Vincent de Paul et je garde de toi ta bienveillance, ton attention aux autres, ton originalité (je ne crois pas avoir croisé beaucoup d'internes avec un accordéon sur le dos), ta vivacité d'esprit et ton regard malicieux.
Nous nous sommes vues à nouveau lors de ce dîner de janvier pour le départ de Jean Michel où tu nous as tous ébahis avec ce quatrain si juste à propos de notre ami commun.
Nous devions nous revoir pour discuter plus longuement, cela devait se faire fin mars...
J'écris ces lignes pour tes parents, tes sœurs, tes proches pour leur dire à nouveau quelle personne rare et exceptionnelle tu es et à quel point tu vas nous manquer.
Valérie
Bonjour Anne,
Depuis quelques années, tu participais avec régularité aux ateliers de neuroradiologie diagnostique. Nous nous y rencontrions à cette occasion. Tes connaissances m'impressionnaient. J'attendais avec impatience de suivre tes cours lumineux, toujours d'une grande clarté. C'était un plaisir de d'écouter, tu savais si bien faire partager ta passion pour la neuroradiologie. Tu restais humble, souriante et abordable.
C'est avec une profonde tristesse que j'ai appris ton décès.
J'adresse à ta famille, à tes proches, mes sincères condoléances
Chère Anne,
J’ai eu le plaisir de faire ta rencontre lors de notre voyage en Israël pour le congrès franco-israélien de radio. Nous étions dans la même famille d’accueil. Nous avons passé de joyeux moments ensemble et notamment cuisiné pour notre famille d’accueil.
Je me suis replongée dans les photos de ce voyage pour trouver des photos de toi :
Toujours souriante!
(Je transmettrai ces photos aux tiens).
Au fil des différents congrès de Neuro radio, c’était un grand plaisir de te revoir.
Toujours souriante!
Repose en paix
Sophie Menjot de Champfleur
Cérémonie pour Anne BERTRAND
Chapelle Saint Louis de la Salpêtrière, Paris
Samedi 10 mars 2018
Quelle perte…quelle perte pour chacun de nous, qui l’avons connue. Nous avons perdu cette générosité, cet enthousiasme, cette écoute de l’autre, cette intelligence aigue et humble à la fois, cette lumière à la fois douce et précise.
Anne, je repense à ces moments partagés en discutant de projets de recherche clinique, à ton ouverture d’esprit et à ta bienveillance, à cette façon que tu avais de toujours élever l’autre.
Anne, tu me manqueras…savoir que des êtres tels que toi existent réconcilie avec l’humanité.
Je m’associe à tous ceux qui t’aiment pour présenter mes condoléances à ta famille.
Merci à la famille de Anne, merci à la communauté médicale et à l'APHP d'avoir aider à faire cette cérémonie. Elle m'a permis de dire au revoir à Anne. Merci à tous ceux qui ont rendu hommage et qui m'ont raconté l'artiste, l'amie, la fille, la sœur, la tante, l'étudiante et l'externe qu'était Anne.
Chère Anne, c’est avec effroi que j’ai appris ta disparition. Nous nous sommes connus à ton retour des Etats-Unis, tu venais par curiosité faire quelques infidélités à la neuro-imagerie, dans le service d’imagerie ostéo-articulaire de Lariboisière...la curiosité justement, c’était une bien belle qualité dans tes yeux! Comme ta jovialité, ton excentricité scientifique ou pas, ta musicalité joyeuse...car tu savais tout mettre en musique et en joie. Ta famille et tes amis s’en souviendront.
Chère Anne,
Tu avais rejoins notre équipe à l'ICM en 2013. Avec une facilité déconcertante, tu as su très vite nouer une grande complicité avec nombre d'entre nous, t'intéresser de près à ce que nous faisions y compris dans des domaines éloignés du tien, et contribuer à nos recherches par tant d'idées originales et pertinentes. Cela en dit long sur tes immenses qualités: simplicité, curiosité, générosité.
Tu as toujours vu dans l'autre une source d'enrichissement. Tu auras appris de nous, nous aurons beaucoup appris de toi. Tu sais à quel point il rare d'avoir la chance de côtoyer des scientifiques brillants avec autant de coeur que d'intelligence. Nous avons eu cette chance.
La place que tu occupais était unique. Ton regard et ton sourire ne pourront pas être remplacés, mais nous ferons tout pour porter aussi loin que possible cette ambition qui était la tienne: chercher sans cesse, avec joie et enthousiasme, à percer les mystères des maladies neurologiques et à aider les patients qui en souffrent. C'est, j'en suis convaincu, ce que tu aurais voulu.
Adieu,
Stanley
RIP Anne.
À une bonne amie de mes late teens, toutes les deux en formation musicale dans la classe de Marguerite Labrousse, Christine Morel, et Pascale Thuillier au CNR de Paris. Une excellente docteur et collègue d'après tous les témoignages, tu étais aussi une incroyable musicienne, théoricienne, flûtiste, et chanteuse. Aussi une bonne amie, brillante, toujours souriante, pleine de vie et d'humour. Je suis très triste d'apprendre ta disparition. Toutes mes sincères condoléances à la famille.
Anne,
Tu n'avais pas ton pareil discrète et atypique danseuse de rock où la femme mène la danse.
Ton sourire nous manquera ainsi que ta bonne humeur et j'ai également l'immense regret de ne pas t'avoir écouté jouer de l'accordéon.
Ta gentillesse nous manque déjà.
Anne était toujours disponible et souriante autant pour discuter des nombreux dossiers que je lui soumettais, que pour parler de la vie. C'était une grande professionnelle et une belle personne. Son absence me remplit d'une profonde tristesse. Elle va terriblement me, nous, manquer.
Sara Leder
Chère Anne,
Je t'ai connue à la Pitié, jeune chef de clinique... Ton sourire, ton naturel curieux à comprendre à décortiquer l'image augurait d'une destinée hors des sentiers battus. Tu as tracé ta voie à nulle autre pareille, trop tôt, bien trop tôt écourtée... Je salue ton enthousiasme, ta générosité. Dans cette épreuve, mes pensées vont à ta famille tes ami-e-s.
Anne Bertrand nous a été enlevée cruellement par une avalanche. Elle fait malheureusement partie des 4 décès annoncés sur les chaînes d' information qui prennent pour nous une résonance funèbre.
En qqs années Anne a mené des recherches à la NYU, été CCA puis PH dans mon service et enfin MCU-PH dans le service d'Yves Menu. Elle a marqué profondément tous ceux et celles qu'elle a rencontrés. Et en particulier les Neuroradiologues, Radiologues et les Chercheurs. Olivier Colliot et Stanley Durrleman, les responsables a l'ICM de l'équipe CNRS/INRIA/INSERM/ICM où elle travaillait ne sont toujours pas revenus de sa disparition. Anne aimait les phrases courtes. J'espère que de là où elle est maintenant, elle appréciera cet hommage court.
Adieu Anne !
Anne Bertrand nous a quittés. Un accident injuste en montagne a fauché une vie pleine d’espoirs et de projets. Elle avait 39 ans.
Elle avait rencontré le monde de l’imagerie lorsqu’elle était étudiant hospitalier. Dès le premier jour nous avions compris qu’il s’agissait d’une personne exceptionnelle. Puis elle a fait un internat de Radiologie à Paris et s’est orientée vers la neuroradiologie lors de son clinicat, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Elle y a développé de nombreux travaux scientifiques dans le domaine de l’imagerie des troubles cognitifs et des maladies inflammatoires de la substance blanche. Elle avait la fibre hospitalière et universitaire et le sens du service public. Elle a donc voulu poursuivre son action en prenant un poste de Praticien Hospitalier dans le même service. En même temps, elle a développé son implication en recherche au sein de l’équipe Aramis de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, notamment lors de son poste d’accueil INRIA. En un temps très bref, elle a su développer une vision scientifique originale à l’interface de la médecine et de la recherche méthodologique en analyse d’images et a réalisé des contributions majeures à l’imagerie des maladies neurodégénératives. Au sein du laboratoire, Anne rayonnait par son intelligence, sa générosité et sa joie de vivre.
Lorsque, depuis 2014, l’activité de neurologie s’est renforcée à l’hôpital Saint-Antoine, nous lui avons proposé d’en développer le volet imagerie. Nous avons pensé qu’Anne serait la personne idéale pour ce projet clinique et éducatif sur Saint-Antoine, tout en maintenant les liens de recherche avec la Pitié-Salpêtrière. Elle s’inscrivait ainsi dans un projet moderne de partage et de coopération.
Elle a tout de suite été enthousiasmée par cette perspective. Elle a été nommée MCU-PH à Saint-Antoine au 1er Septembre 2017. C’était un premier pas. Nous savions tous qu’elle deviendrait PU-PH tôt ou tard, et qu’elle le méritait amplement. Elle avait une Thèse de sciences depuis 2013 et devait soutenir son Habilitation à Diriger les Recherches courant 2018. Elle a développé les aspects cliniques, éducatifs et de recherche de ce projet avec une détermination qui forçait l’admiration, et toujours avec simplicité et transparence. Elle a veillé à intégrer et valoriser chacun. Elle a participé aux activités communes d’un service de radiologie générale avec une immense bonne volonté. En quelques semaines, son arrivée à Saint Antoine a été ressentie par tous les membres de l’équipe comme une formidable avancée.
Nous perdons aujourd’hui un médecin exceptionnel, un universitaire hors pair. Nous perdons une amie, à qui on ne faisait jamais appel en vain. Nous perdons un exemple de personne qui se réalisait en donnant aux autres. Elle va nous manquer. Elle va manquer à tout le monde.
Nous ne l’oublierons jamais.
Ma Très Chère Anne,
Que dire…..
Je t’ai connue interne il y a une bonne dizaine d’années et depuis, nous avons partagé de la radiologie, des idées, de l’enseignement et bien d’autres choses. Je me souviens de ton dossier de bourse pour ton 1er séjour à Washington DC, monté un Samedi matin entre 2 croissants à Saint Vincent de Paul ; A l’époque, tu ne parlais pas l’anglais et en quelques semaines, tu as fait le nécessaire et tu es partie !
Nous avons partagé des déjeuners, échangé des bonnes adresses de tango argentin et de swing (tu étais experte), de chocolat, et bien sûr de musique qui te passionnait. Je me souviens de ce concert de musique Irlandaise où tu jouais de l’accordéon sur les bords de Seine dans un lieu improbable qui s’appelait « vélo et chocolat ».
Chère Anne, tu étais pétillante, enthousiaste et modeste. Tu étais droite et sensible. Tu étais généreuse. Tu aimais les jeunes autour de toi.
Tu m’as aussi souvent parlé de tes parents, de tes sœurs, de tes amis. Mes pensées vont à eux.
Je garde affectueusement le souvenir de la belle personne que tu étais.
C'est avec une infinie tristesse et un sentiment de perte terrible que j'ai appris qu'Anne n'était plus de ce monde.
J'avais eu le plaisir, grâce à Alexandre, de passer une très agréable soirée en sa compagnie à Grenoble il y a déjà quelque temps, où elle avait su enchanter ses amis par sa gentillesse, la vivacité de son esprit et ses talents de pianiste.
Au-delà de l'excellente collègue, c'est la brillante et chaleureuse jeune femme que nous pleurons tous.
Merci de bien vouloir transmettre à sa famille mes plus sincères condoléances.
Chère Anne
J'ai eu l'occasion, lorsque tu étais interne à Lariboisière de faire quelques gardes avec toi : les fameuses " du vendredi soir" en radiologie générale. Tu fais partie de ces personnes qu'on l'on croise dans la vie et qui laisse une vraie trace chez les autres. Ton esprit vif, ta curiosité et ton orientation déjà très "neuroradiologique" m'avaient déjà impressionnées. Cette nouvelle m'a choquée , attristée et me fait réaliser une fois de plus, que nous sommes peu de choses .. Toutes mes pensées vont à ta famille et aux gens qui t'aiment Annouk
Je partage avec tous mes confrères de la SFNR et la famille de Anne BERTRAND mes tristesses. Qu’ elle soit avec Dieu.
Venancio LIMA. Medecin NRI - Sao Paulo - Bresil
Ma chère Anne
Je t'ai connue parmi les pétillantes chefs de clinique du service de neuroradiologie de la Pitié Salpétrière.
J'étais une grande fan de tes cours et de tes présentations. Ton sourire, ta gentillesse et tes conseils vont me manquer.
Mes pensées accompagnent ta famille, veille sur eux
L'annonce de son départ de ce monde a fait l'effet d'un choc. J'ai connu Anne lors de son semestre d'interne dans notre service d'imagerie à la Fondation Rothschild en 2010 /11. Sur le plan professionnel, elle était intelligente, vive, rigoureuse mais offrait surtout une grande fraîcheur par sa personnalité sensible, franche et humble. Elle était vraiment attachante et son sourire était magnifique. Puis, elle est partie à la Pitié, mais ne nous a jamais oubliés.
Chaque année à la SFNR, on était ravies de se retrouver, d'échanger des réflexions et j'étais fière de la voir s'épanouir dans la voie universitaire qu'elle avait choisie.
Mes pensées attristées vont à sa famille à qui je présente mes condoléances et ma sympathie.
Repose en paix, ma chère Anne...
C'est avec une grande tristesse que j'ai apris le décès du Docteur Anne Bertrand.
L'ensemble de la communauté de radiologues Algériens se joint à mois pour présenter à tous ses proches nos sincères condoléances.
Il s'agit d'une grande perte pour la radiologie.
À l'approche des Journées de la SFNR nous aurions espérer bénéficier de ses brillants et riches presentations.
Pr E.Ourrad
Chef de Service de Radiologie à l'Hôpital Central de l'armée/ Alger
Nous sommes bouleversés par la disparition tragique de notre collègue et amie Anne Bertrand.
Nous côtoyions Anne au gré des séminaires de notre formation et cela a suffi pour que nous tissions des liens d’amitiés. Au-delà de ses impressionnants travaux de recherche, nous éprouvions une réelle admiration pour son énergie et ses talents de pédagogie et avons pu mesurer à plusieurs reprises sa gentillesse, son tact et son attention aux autres. Anne était l’une des enseignantes les plus appréciées des étudiants, qui savait transmettre ses connaissances avec enthousiasme et éclairer avec des mots simples les aspects les plus complexes de sa spécialité. C’était avec beaucoup de plaisir que nous nous apprêtions à la recevoir à nouveau à Lille dans quelques semaines – et c’est avec une infinie tristesse que nous réalisons que sa joie de vivre ne résonnera plus dans nos amphithéâtres.
Son implication dans notre formation n’était bien sûr que l’une des multiples facettes de ses activités. Mais nous tenions à témoigner nous aussi de son rayonnement extraordinaire et du souvenir qu’elle aura laissé à une génération d’étudiants.
Nous exprimons nos plus sincères condoléances à sa famille, ses collègues et ses amis.
Thibaud Lebouvier
Florence Pasquier
Pour le DIU MA2
Anne, mon amie..
Nous nous étions rencontrées à ton retour des Etats Unis, quand tu as pris ton poste de CCA à Babinski.
Nous y fûmes co-chefs de clinique et immédiatement amies.
Brillante et passionnée neuroradiologue, tu étais également une femme brillante et passionnée. Tu adorais ton accordéon et ton groupe de musique. Combien de fois avons-nous évoqué ton futur concert à une soirée SFNR, ClutAv ou atelier NRD ? Curieuse de tout, pétillante, éclectique, foncièrement humaniste, avide du monde, tu adorais Paris (ton nouvel appart !) et la vie. Nous refaisions le monde autour d'un verre à chaque congrès. D'une attention extrême, tu donnais l'impression à chacun d'être la personne la plus importante qui soit.
Comme tous les grands, tu étais d'une modestie et d'une gentillesse extrême avec tous. Et toujours foncièrement honnête et droite.
Tu m'avais confiée être très fière de tes sœurs. Je pense bien sûr à elles, et à tes parents.
Merci Anne de ce chemin parcouru avec nous.
Adieu ma belle.
Anne n'était pas animée que par l'image neuroradiologique, mais également et entre autres par la photographie. Ainsi, avons nous visité ensemble avant l'atelier de NR à Tours en septembre dernier la belle expo Willy Ronis pour notre grand plaisir. Un beau souvenir.
Anne était modeste, curieuse, enjouée comme ce même jour en dansant lors de la soirée après un ardu et brillant topo qu'elle avait accepté de faire comme à son habitude.
Ma sympathie va à tous ses proches avec mes très sincères pensées.
Anne, tant d'énergie et de bonté, qu'elles semblent presque contagieuses.
Tu es l'égérie du médecin idéal. Intelligente, réfléchie, logique, sociable, épanouie, juste, modeste, altruiste, bienveillante, pédagogue, passionnée, abordable, simple et souriante.
Tu es un exemple que je m’efforcerai de suivre.
Anne,
La nouvelle de ta disparition si brutale nous a tous abasourdis
Tes hautes qualités professionnelles et humaines étaient connues de tous
Pour moi, ton souvenir est indissociable de Babinski et de ces nuits d'été de Grande Garde, où tu savais nous réunir autour d'un merveilleux thé à la menthe fraîche, que tu servais dans ces si jolies céramiques de ton petit potier de la Drôme...
C'était, à ton image, une bouffée inattendue de fraîcheur et d'élégance dans ce milieu parfois aride
Adieu et Merci !
J'ai rencontré Anne chez ARAMIS au début de ma thèse. Elle est toujours très généreuse, souriante. Elle est aussi hyper patiente quand mon français n'était pas bon à l'époque. Pour moi, elle est comme mon pathfinder à la science même si elle n'était pas encore mon encadrant officiellement. Sans Anne, je n'aurais jamais été là où je suis maintenant. Je me souviens de ton son aide comme elle était toujours super généreuse. Elle m'a aidé avec les administrations pour mon stage à UCL. On était à Londres pour la conférence AAIC 2017. Je me regrette de ne pas lui avoir dit 'Merci, pour tout ce que tu m'as donné.'
Je vais avancer par le chemin qu'Anne m'a pointé. Elle sera toujours mon modèle.
Hao
"Anne, ma soeur Anne", c'est ainsi que je t'appelais il y a 20 ans, en raison de notre date de naissance commune. Quelle douleur.
Après 7 années de collège/lycée/fac, nous nous étions perdues de vue, tu avais réussi ton concours de médecine, j'avais quitté Paris, la vie est ainsi.
Nous nous sommes retrouvées il y a 3 mois. Nous projetions de nous voir la semaine prochaine à Bordeaux.
Quand j'ai retrouvé ta trace en décembre, j'ai également retrouvé ta gentillesse, ta générosité, ton humour. J'ai pu lire ci-dessus que toutes les autres qualités qui te caractérisaient étaient restées intactes.
Tu m'as écrit, je cite : "Il faudrait qu’on boive une bière un jour ! Avant nos quarante !!"
Nous n'avons pas eu le temps. C'est avec horreur, qu'hier matin, j'ai appris la nouvelle. C'est injuste.
J'ai de la peine, beaucoup de peine. Je pense à la douleur de ta famille, de tes proches, amis, collègues. Je pense aussi à la perte énorme pour la science et pour les patients. Et égoïstement, je pense à ces 20 années passées si vite, trop vite et qui ne nous ont pas laissé le temps d'avoir le plaisir et la joie de se revoir.
Pour finir, tu m'avais également écrit ceci : "Ah Chaptal quel bon souvenir !".
Aujourd'hui la promo 96 pense à toi. Je ne peux rien te promettre, mais j'espère que cette bière, on la boira pour toi.
Adieu et merci pour tout.
J'ai eu la chance d'être une des internes de Anne lorsqu'elle était CCA à la Pitié-Salpêtrière, l'été 2013 puis collègue de 2014 à 2016.
Je ne cesse de me remémorer sa voix et son sourire si bienveillants.
Anne je veux te remercier pour tout ce que tu m'as apporté.
Mes pensées vont vers tes proches.
Je ne t'oublierai jamais.
Laurence
J'ai appris avec grande tristesse le décès d'Anne Bertrand, partie beaucoup trop tôt.
J'aurai comme beaucoup de très bons souvenirs partagés avec elle, et je suis bien triste de savoir qu'il n'y en aura pas d'autre. Son sourire nous manquera c'est certain. Ses avis pertinents en neuroradiologie également.
2018 commence bien tristement pour la Radiologie Française.
Transmettez mes condoléances à sa famille et mon profond respect pour cette excellente neuroradiologue et chercheuse qu'était Anne.
Nous sommes tous très affectés par la disparition prématurée et si brusque d'Anne à l'âge de 39 ans.
Anne était enjouée, généreuse, dynamique, pleine d'idées.
C'était une excellente enseignante et chercheuse, une collègue avec de rares qualités humaines et professionnelles.
Elle avait fait son chemin parmi nous avec intelligence et détermination jusqu'à la responsabilité d'une unité de neuroradiologie à Saint Antoine.
Anne va nous manquer terriblement.
Ma très chère Anne,
Quel choc ! L'annonce de ton décès.
J'ai du mal à trouver mes mots pour t'exprimer toute ma tristesse.
J'ai eu la chance de t'avoir deux fois comme interne.
La première, à Sainte-Anne, tu devais être en 3ème semestre, j'étais en DEA, je venais juste de finir mon internat à Lille. Dès le premier jour, tu m'avais appris le signe du ralentissement circulatoire en FLAIR dans les AVC. (Je me justifie un peu : à l'époque, à Lille, nous ne faisions pas d'IRM pour les AVC... ).Tu m'avais complètement bluffée ! Et ça s'est confirmé. Tu m'as impressionnée tout au long de ces 6 mois.
La deuxième, à la FOR, avec Stéphanie, cette fois-ci. Quel plaisir de te revoir ! Quel plaisir de devenir amies !
Après nos chemins ce sont régulièrement croisés, lors des congrès, mais aussi, plus rarement (malheureusement), en dehors du boulot. Tu m'impressionnais toujours autant et même plus encore. Quel peps ! Quelle joie de vivre ! Que de projets !
Depuis la dernière fois, je ne me suis toujours pas mise au Lindy hop, cette espèce de rock rétro, pétillant, très fun et sans prétention, qui devait te correspondre parfaitement ! Je t'imagine le danser avec ton petit sourire en coin et quelques éclats de rire, lors de belles passes.
J'ai aussi trouvé un petit salon thé, très sympa, en bas du Père-Lachaise. Ils y servent leur thé dans des porcelaines très fines, d'un service à thé venant de la grand-mère. Je m'étais dit que c'était tout à fait le genre d'endroit qui t'aurait plu. J'avais prévu de t'en parler à la SFNR...
Difficile de parler de la mort et peut-être même tabou.
J'espère en tout cas, que lors de tes derniers moments, ceux où la vie s'en est allée, tu n'as pas souffert, peut-être avec ton petit sourire (caractéristique) aux lèvres, pleine de sagesse et d'ironie : "Ah, c'est donc ça..."
Repose en paix Anne.
Tu vas terriblement nous manquer.
Toutes mes pensées à ta famille.
Frédérique
"Les morts sont des invisibles, mais non des absents"- Victor Hugo
Une grande personne nous a quittés, une collègue inoubliable. Toutes mes pensées pour Anne Bertrand et sa famille
Anne, fidèle aux réunions de Neuroradiologie, tu savais faire partager tes connaissances en toute simplicité, sans en imposer, naturellement.
En dehors des sessions de travail, tu animais les repas et soirées de la SFNR par ta gentillesse et ton sourire; on se souviendra de tes pas de danse sur la piste de Tours !, de ton vélo pliant, de ta joie de vivre
La perte d'une amie qui faisait l'unanimité et que nous regretterons
Tu nous manqueras
Toutes nos condoléances à la famille et aux proches
Le service de Neuroradiologie de Nantes souhaite s’associer aux témoignages d’affection et exprimer sa peine à la tragique disparition d’Anne. Toutes nos pensées amicales à sa famille
Anne
nous nous sommes rencontrés à Beaujon où tu étais externe en neurochirurgie, quand nous montions au staff; tu te souvenais d'une ambiance attentive, curieuse, amicale. Ces moments avaient, m'as tu dit plus tard, compté, et sans doute ton intérêt pour la neuroradiologie s'était éveillé là. Plus tard, nous t'avons revue externe puis interne dans le service. Notre amitié est née là et nous nous rencontrions régulièrement pour ds films au Balzac ou à St Germain, des concerts, des diners.Ta culture était impressionnante et discrète. On parlait travail, aussi de ton parcours universitaire et hospitalier. Bien sûr, tu étais une grande, reconnue, tu serais professeur.
Plusieurs années ont passé ainsi. Ces rencontres n'étaient pas fréquentes. Mais le fil était bien là , solide. Tu étais toujours très discrète sur ta vie.
Vint cette soirée du 11 Janvier. Tu m'avais dit : "Je viendrai et je dirai quelque chose". Ce poème en acrostiche moment émouvant pour tout le monde, gentil souvenir qui prend maintenant tant de place.
Beaucoup d'autres et moi t'ont vue là pour la dernière fois.
Quelques jours plus tard tu m'a appelé, on a reparlé un peu de cette soirée, de ton début à St Antoine dont tu étais contente. BIen sûr, on dinerait à ton retour.
Et puis ce samedi matin l'appel de Betty, le choc rapide, brutal, pas d'ambiguïté ni de faux espoirs.
Plus tard sur l'écran de la télé cette vallée enneigée en plein soleil, le paysage que tu aimais tant, que tu as vu en dernier.
Adieu Anne, grande fille toute droite, avec ton sourire lumineux que je n'oublierai jamais.
Chère Anne,
J'ai eu le plaisir de faire ta connaissance lors des ateliers de Neuro-imagerie. Tu étais toujours positive, dynamique, joyeuse. Tu nous apprenais beaucoup, par tes cours de grande qualité et tes remarques pertinentes. J'ai moi aussi à l'esprit ce rock dansé à la perfection à la soirée de Tours. Tu vas énormément nous manquer.
J'adresse toutes mes condoléances à ta famille et à tes proches.
Boulversés par cette nouvelle si triste, nous témoignons mon mari et moi notre émotion et souhaitons le courage et la patience à ses proches. Que les meilleurs souvenirs d'Anne comblent son absence. En espérant qu'ils accompagneront et atténueront le chagrin de sa famille. Salah et Mejda Bourbia
Anne était une grande pédagogue, très investie dans l'enseignement, la transmission auprès des internes. Ses cours étaient un exemple pour tous, très limpides, d'une clarté rare. Attentionnée, gentille, brillante, c'était une femme forte, un modèle pour nous.
Tu vas beaucoup nous manquer.
-Clara, Lucie, Marie, Neesmah, Raïssa, Vanessa-
Anne,
Le CERF avait eu la chance de t'accueillir il y a quelques semaines à peine. Ta curiosité et ton enthousiasme faisaient l'unanimité.Tu faisais partie de celles et ceux qui incarnent l'enseignement et la recherche tournés vers les jeunes, une des belles parts de notre métier. Tu étais une universitaire dont la radiologie pouvait être fière. A ta famille, à tes proches, le Collège des Enseignants en Radiologie de France présente ses plus sincères condoléances. Anne, nous ne t'oublierons pas
Jean Michel Bartoli et Isabelle Thomassin-Naggara pour le bureau du CERF
Toutes mes pensées vont à sa famille et à ses proches intimes.
Tu étais si singulière. Un OVNI dans le monde de la neuroradiologie.
C’était un tel plaisir de pouvoir échanger avec toi (et surtout pas que de travail !).
Tu m’as dit la dernière fois que nous avons discuté ensemble que tu étais ravie de tes nouvelles fonctions partagées entre la recherche et l’enseignement.
Ta voix continue de raisonner dans nos cœurs. Adieu Anne.
Un grand merci à sa famille, pour la cérémonie organisée pour nous permettre à tous de lui rendre un dernier hommage.
C'était très émouvant.
Anne, tu n'étais pas un OVNI en réalité: tu étais une étoile filante !
Nous continuerons de penser à toi, là-haut